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Auteur Christophe André (1956-....) |
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Méditer, jour après jour / Christophe André / L'Iconoclaste (DL 2011)
Titre : Méditer, jour après jour : 25 leçons pour vivre en pleine conscience Type de document : texte imprimé Auteurs : Christophe André (1956-....), Auteur ; Christophe André (1956-....), Narrateur Editeur : L'Iconoclaste, DL 2011 Description : 1 vol. (300 p.) Présentation : ill. en coul., couv. ill. en coul. Format : 22 cm ISBN/ISSN : 978-2-913366-37-4 Prix : 24,90 EUR Note générale : Bibliogr. p. 290-[291]. Notes bibliogr. Webliogr. p. [291] Langues : Français (fre) Index. décimale : 158 Psychologie appliquée Résumé : Méditer c'est s'arrêter
S'arrêter de faire, de remuer, de s'agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l'écart du monde.
Au début, ce qu'on éprouve semble bizarre : il y a du vide (d'action, de distraction) et du plein (tumulte des pensées et des sensations dont on prend soudainement conscience). Il y a ce qui nous manque : nos repères et des choses à faire ; et, au bout d'un moment, il y a l'apaisement qui provient de ce manque. Les choses ne se passent pas comme à «l'extérieur», où notre esprit est toujours accroché à quelque objet ou projet : agir, réfléchir sur un sujet précis, avoir son attention captée par une distraction.
Dans cette apparente non-action de l'expérience méditative, on met du temps à s'habituer, à voir un peu plus clair. Comme dans le tableau. Comme lorsqu'on passe de la lumière à l'ombre. Nous sommes entrés en nous-mêmes, pour de vrai. C'était tout près de nous, mais nous n'y allions jamais. Nous traînions plutôt dehors : à notre époque de sollicitations effrénées et de connexions forcenées, notre lien à nous-mêmes reste souvent en friche. Intériorités abandonnées... les extériorités sont plus faciles, et plus balisées. Alors que l'expérience méditative est souvent une terre sans sentiers. Dans la pièce où médite le philosophe, il y a moins de lumière, alors il faut ouvrir les yeux plus grand. En nous-mêmes aussi : il y a moins d'évidences et de réassurances, alors nous avons à ouvrir plus grand les yeux de notre esprit.
On pensait, on espérait trouver le calme, le vide. On tombe souvent sur un grand bazar, du tapage, du chaos. On aspirait à la clarté, on a trouvé la confusion. Parfois, méditer nous expose à l'angoisse, à la souffrance, à ce qui nous fait souffrir et qu'on évitait en pensant à autre chose, en s'agitant ailleurs. --ExtraitNature du document : essai Niveau : lycée Méditer, jour après jour : 25 leçons pour vivre en pleine conscience [texte imprimé] / Christophe André (1956-....), Auteur ; Christophe André (1956-....), Narrateur . - L'Iconoclaste, DL 2011 . - 1 vol. (300 p.) : ill. en coul., couv. ill. en coul. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-913366-37-4 : 24,90 EUR
Bibliogr. p. 290-[291]. Notes bibliogr. Webliogr. p. [291]
Langues : Français (fre)
Index. décimale : 158 Psychologie appliquée Résumé : Méditer c'est s'arrêter
S'arrêter de faire, de remuer, de s'agiter. Se mettre un peu en retrait, se tenir à l'écart du monde.
Au début, ce qu'on éprouve semble bizarre : il y a du vide (d'action, de distraction) et du plein (tumulte des pensées et des sensations dont on prend soudainement conscience). Il y a ce qui nous manque : nos repères et des choses à faire ; et, au bout d'un moment, il y a l'apaisement qui provient de ce manque. Les choses ne se passent pas comme à «l'extérieur», où notre esprit est toujours accroché à quelque objet ou projet : agir, réfléchir sur un sujet précis, avoir son attention captée par une distraction.
Dans cette apparente non-action de l'expérience méditative, on met du temps à s'habituer, à voir un peu plus clair. Comme dans le tableau. Comme lorsqu'on passe de la lumière à l'ombre. Nous sommes entrés en nous-mêmes, pour de vrai. C'était tout près de nous, mais nous n'y allions jamais. Nous traînions plutôt dehors : à notre époque de sollicitations effrénées et de connexions forcenées, notre lien à nous-mêmes reste souvent en friche. Intériorités abandonnées... les extériorités sont plus faciles, et plus balisées. Alors que l'expérience méditative est souvent une terre sans sentiers. Dans la pièce où médite le philosophe, il y a moins de lumière, alors il faut ouvrir les yeux plus grand. En nous-mêmes aussi : il y a moins d'évidences et de réassurances, alors nous avons à ouvrir plus grand les yeux de notre esprit.
On pensait, on espérait trouver le calme, le vide. On tombe souvent sur un grand bazar, du tapage, du chaos. On aspirait à la clarté, on a trouvé la confusion. Parfois, méditer nous expose à l'angoisse, à la souffrance, à ce qui nous fait souffrir et qu'on évitait en pensant à autre chose, en s'agitant ailleurs. --ExtraitNature du document : essai Niveau : lycée Réservation
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