Titre : |
La métaphysique des sexes : Masculin ; Féminin aux sources du christianisme |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Sylviane Agacinski, Auteur |
Editeur : |
Paris : éd. du Seuil, 2005 |
Collection : |
La librairie du XXIème siècle |
Description : |
301 pages |
ISBN/ISSN : |
2-02-049451-5 |
Index. décimale : |
300 Sciences sociales |
Résumé : |
Les grands mythes chrétiens dessinent une histoire des sexes. Un drame dans lequel la femme sépare le premier homme de Dieu : la création d'Adam tourne à la catastrophe par la faute d'Eve. Mais si Eve éloigne l'homme de Dieu, Marie rapproche Dieu de l'homme. C'est d'elle que naît le nouvel Adam : Jésus. En philosophie, en théologie, les grands textes fondateurs font le récit d'une vision masculine de l'histoire : la femme diffère de l'homme, jamais l'inverse. Comme si le point de vue viril était l'unique et l'universel - tandis que la femme demeure toujours l'autre, le genre différent. " Il n'y a ni mâle ni femelle ", écrit pourtant saint Paul. Le christianisme aurait-il l'ambition de renverser la " fatalité " de la condition sexuée ? Paul poserait-il ici les fondements d'un universalisme chrétien en annonçant l'égalité des sexes ? Sylviane Agacinski montre au contraire que, comme dans la philosophie grecque, la pensée chrétienne des premiers siècles identifie l'esprit et l'intellect à l'homme, la chair et le péché à la femme. Avec cette Métaphysique des sexes, Sylviane Agacinski décrit un régime de pensée masculin qui survit encore dans l'imaginaire contemporain.
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Nature du document : |
essai |
Niveau : |
LYC |
La métaphysique des sexes : Masculin ; Féminin aux sources du christianisme [texte imprimé] / Sylviane Agacinski, Auteur . - Paris : éd. du Seuil, 2005 . - 301 pages. - ( La librairie du XXIème siècle) . ISBN : 2-02-049451-5
Index. décimale : |
300 Sciences sociales |
Résumé : |
Les grands mythes chrétiens dessinent une histoire des sexes. Un drame dans lequel la femme sépare le premier homme de Dieu : la création d'Adam tourne à la catastrophe par la faute d'Eve. Mais si Eve éloigne l'homme de Dieu, Marie rapproche Dieu de l'homme. C'est d'elle que naît le nouvel Adam : Jésus. En philosophie, en théologie, les grands textes fondateurs font le récit d'une vision masculine de l'histoire : la femme diffère de l'homme, jamais l'inverse. Comme si le point de vue viril était l'unique et l'universel - tandis que la femme demeure toujours l'autre, le genre différent. " Il n'y a ni mâle ni femelle ", écrit pourtant saint Paul. Le christianisme aurait-il l'ambition de renverser la " fatalité " de la condition sexuée ? Paul poserait-il ici les fondements d'un universalisme chrétien en annonçant l'égalité des sexes ? Sylviane Agacinski montre au contraire que, comme dans la philosophie grecque, la pensée chrétienne des premiers siècles identifie l'esprit et l'intellect à l'homme, la chair et le péché à la femme. Avec cette Métaphysique des sexes, Sylviane Agacinski décrit un régime de pensée masculin qui survit encore dans l'imaginaire contemporain.
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Nature du document : |
essai |
Niveau : |
LYC |
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